Auteur : Frédéric Marcou
Editeur : Auto-édition
Résumé
Ce livre est un recueil de cinq nouvelles fantastiques teintées de science-fiction. Il se veut ancré dans la réalité tout en laissant une large place à l’imagination et à l’imaginaire.
Mon avis
Cette chronique a été réalisé lors d’un SP via le site Simplement.pro, et je remercie d’ailleurs l’auteur pour cela.
Voyage au pays de l’envie est un recueil de nouvelles traitant de sujets différents mais avec pour point commun leur noirceur.
- Il ne vous reste plus qu’à signer
Nouvelle traitant du thème de la réincarnation, étant librement inspirée du Dalaï-Lama. J’ai bien aimé la petite place que s’était attribué l’auteur dans sa nouvelle. Par contre la fin, je l’ai trouvée un peu simple.
- Damnation
Cette nouvelle raconte l’histoire d’un homme qui effectue continuellement la même tâche, sans espoir de changement. Personnellement, j’y ai vu un parallélisme avec le travail d’un ouvrier en usine, qui effectue aussi sans cesse la même tâche au quotidien. La fin est surprenante et arrive brutalement.
- Rêve impromptu
Une nouvelle un peu plus fantastique que les autres. Ici, l’histoire se situe sur une autre planète où tout ce qui est trait à la magie est interdit. On y traite de la persécution de certaines personnes à travers le regard d’un adulte rêveur et naïf. Tout comme pour Damnation, la fin est extrêmement brutale.
- Homo sapiens sapiens neandertalis
Une nouvelle traitant de science. Je l’ai trouvé plus sarcastique que les autres et nous montre la naïveté de l’être humain qui se fie un peu trop à ce qu’il voit sans chercher plus loin.
- Une autre forme de mort
Cette nouvelle a pour thème la mort (on s’en serait pas douté vu le titre), mais j’ai dû mal à la décrire, étant celle qui m’a le plus déstabilisé. En fait, c’est vraiment celle que j’ai le moins compris.
La plume et le style d’écriture m’a beaucoup plu et je me suis laissé transporté dans chacunes de ses nouvelles sans problèmes. Après, cela reste des nouvelles, et donc ça reste très courts, sans développement. C’est pour cela que j’en lis peu des nouvelles, car c’est trop succincts pour moi. Pourtant, malgré mes à-priori, j’ai bien aimé celles que nous a proposé Frédéric Marcou.

